l'avant dernière journée à pédaler
: nous avons quitté notre "cabane" et roulons vers Parnu, dernière
grande ville avant Tallin, mais avec l'intention de l'éviter en la
contournant et rejoindre Rapla. Ce contournement est un peu long et
Rapla est encore loin. Vers midi, on s'arrête dans une épicerie pour
acheter quelques pâtisseries, car il n'y a pas de sandwiches. On roule
encore un peu. Dans le village suivant, on s'arrête sous un abribus pour
déjeuner et déplions la carte routière. Il y a encore 70 kilomètres à
faire ! Il commence à faire froid et le moral prend un coup. On hésite.
On irait bien jusque Vändra à une vingtaine de kilomètres, prendre un
logement et regarder le match France/Allemagne. Alain vérifie quand même
s'il y a des logements dans cette zone, car sur la carte Vändra est
inscrit en gras, mais bien moins épais que celui de Rapla. " Je voudrais
la liste des hôtels à proximité" , le téléphone répond "j'en ai trouvé
15 dans votre secteur"...mais , après vérification, ils sont tous
situés dans la zone de Parnu, maintenant à 30 kilomètres derrière nous.
On reprend nos vélos, mais on reste en pleine réflexion. Comble de malchance, la route est maintenant en travaux sur une dizaine de kilomètres : il n'y a plus de macadam et on roule sur des cailloux. Il commence à pleuvoir et il fait froid.Ce passage avalé, à un carrefour, il faut choisir : Vändra avec un risque de ne rien trouver pour se loger mais proche, ou Rapla à 54 kilomètres et avec fort vent de face mais avec quasiment l'assurance de trouver un logement. On choisit la deuxième solution car il n'est que 13h30, on s'arrêtera tous les 10 kilomètres pour souffler.
Contre le vent, dans une zone humide quasi désertique, on pédale, on pédale. Les quelques villages intermédiaires n'offrent aucun logement : il nous faut donc atteindre notre but. Rapla est quasiment en vue, mais il se met réellement à pleuvoir et il nous faut "capoter". Bien sûr, dans Rapla, personne ne s'arrête pour nous renseigner. Je finis par distinguer un panneau avec un lit dessus. C'est un "hostel". Le match de football est à 21h30, compte tenu du décalage horaire. On ne le regardera pas : trop tard.
"ATTENTION AUX RENNES QUI PASSENT" : eh oui !ils ont remplacé les cerfs.
On reprend nos vélos, mais on reste en pleine réflexion. Comble de malchance, la route est maintenant en travaux sur une dizaine de kilomètres : il n'y a plus de macadam et on roule sur des cailloux. Il commence à pleuvoir et il fait froid.Ce passage avalé, à un carrefour, il faut choisir : Vändra avec un risque de ne rien trouver pour se loger mais proche, ou Rapla à 54 kilomètres et avec fort vent de face mais avec quasiment l'assurance de trouver un logement. On choisit la deuxième solution car il n'est que 13h30, on s'arrêtera tous les 10 kilomètres pour souffler.
Contre le vent, dans une zone humide quasi désertique, on pédale, on pédale. Les quelques villages intermédiaires n'offrent aucun logement : il nous faut donc atteindre notre but. Rapla est quasiment en vue, mais il se met réellement à pleuvoir et il nous faut "capoter". Bien sûr, dans Rapla, personne ne s'arrête pour nous renseigner. Je finis par distinguer un panneau avec un lit dessus. C'est un "hostel". Le match de football est à 21h30, compte tenu du décalage horaire. On ne le regardera pas : trop tard.
"ATTENTION AUX RENNES QUI PASSENT" : eh oui !ils ont remplacé les cerfs.
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